Réforme VTC et Taxi 2025 : Ce que prévoit le projet de loi

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Projet de loi VTC-Taxi
Sommaire

Depuis plus de dix ans, le secteur du transport public particulier de personnes (TPPP) – c’est-à-dire les taxis et les VTC – est marqué par une montée des tensions.

D’un côté, les chauffeurs de taxi revendiquent leur droit historique à exercer dans un cadre réglementé : tarification fixe, maraude, stationnement réservé, licences souvent coûteuses.
De l’autre, les chauffeurs VTC, souvent indépendants et rattachés à des plateformes comme Uber ou Bolt, bénéficient de modèles plus flexibles et numériques… parfois à la limite de la légalité selon les autorités.

Cette situation a généré une concurrence directe sur le terrain, perçue comme déloyale par les taxis. Les plateformes sont régulièrement accusées de détourner les règles (géolocalisation en temps réel, non-respect de la réservation, pratiques commerciales agressives).

👉 Pour répondre à ces déséquilibres, l’État travaille depuis 2023 à une réforme structurelle, annoncée pour l’automne 2025.

Rappel des réformes précédentes

Plusieurs lois ont tenté d’encadrer le secteur :

  • Loi Thévenoud (2014) : a posé les bases d’un encadrement légal des VTC, avec obligation de réservation, formation minimale, et interdiction de maraude.

  • Loi Grandguillaume (2016) : a renforcé les conditions d’accès à la profession et limité les possibilités de contournement par les capacitaires ou les plateformes.

Malgré ces efforts, de nombreuses zones de flou subsistent. Le gouvernement estime aujourd’hui que ces lois ne suffisent plus à garantir une concurrence équitable.

Année Événement Effet
2014 Loi Thévenoud Encadrement initial des VTC
2016 Loi Grandguillaume Renforcement des accès à la profession
2023 Début des concertations Reprise en main du dossier VTC/taxi
2025 Réforme annoncée Vers une nouvelle régulation du secteur

Ce que dit l’État : contexte et objectifs du projet de loi

Face à l’essor du nombre de chauffeurs VTC, à la complexification du paysage réglementaire et à la pression des taxis, le gouvernement a annoncé en juin 2025 une réforme en préparation, qui vise à « rééquilibrer la concurrence entre taxis et VTC ».

Cette réforme s’inscrit dans un calendrier politique et économique tendu, où les enjeux sont à la fois sociaux (protection des chauffeurs), concurrentiels (règles du jeu entre VTC et taxis) et fiscaux (lutte contre le travail dissimulé et la désintermédiation via les plateformes).

Une réforme en plusieurs phases

Le ministère de la Transition écologique, en charge des transports, a confirmé que le projet de loi est en cours de rédaction, avec une présentation attendue à l’automne 2025. (source)

Les grands objectifs officiels sont les suivants :

  • 🔹 Responsabiliser les plateformes VTC (agrément, transparence, encadrement)

  • 🔹 Renforcer les contrôles sur l’activité illégale (retour à la base, maraude interdite, assurance)

  • 🔹 Clarifier le statut des chauffeurs (autonomie réelle ou lien de subordination)

  • 🔹 Protéger le modèle économique du taxi, en valorisant ses spécificités

Les travaux sont menés en lien avec plusieurs ministères (Transports, Intérieur, Économie, Travail) et impliquent aussi les organisations syndicales représentatives du secteur.

« Les plateformes doivent devenir responsables de leurs pratiques. »

Ministère de la Transition écologique, 5 juin 2025

Taxi Paris

Les mesures phares prévues dans le projet de loi

Le projet de loi attendu à l’automne 2025 introduit plusieurs réformes majeures qui auront un impact direct sur l’activité des VTC, des taxis et des plateformes.

Encadrement des plateformes VTC

➡️ Le gouvernement veut imposer un agrément obligatoire pour toutes les plateformes de mise en relation.

Objectifs annoncés :

  • Assurer un meilleur suivi des chauffeurs inscrits (statut, assurance, carte pro)

  • Éviter les abus liés aux réservations et à la tarification

  • Imposer des sanctions si la plateforme ne respecte pas la réglementation

Statistique :

Plus de 70 % des chauffeurs utilisent une plateforme comme Uber ou Bolt au quotidien.
(Source : Datalab Transport 2024)

Interdiction de la maraude électronique pour les VTC

Le projet de loi interdit la géolocalisation en temps réel des VTC dans les applis pour des clients n’ayant pas réservé.

📌 Ce que cela implique :

  • Fin de l’affichage sur carte des VTC disponibles

  • Obligation de réserver à l’avance

  • Possibilité d’instaurer un délai minimum de réservation

🖼️ Info pratique

❌ La maraude (prise de client sans réservation) reste strictement réservée aux taxis.

Accès à la profession : fin des équivalences faciles

Le texte prévoit un encadrement plus strict des conditions d’accès au métier de VTC.

📌 3 mesures phares :

  • Réduction des voies alternatives à la formation (équivalences)

  • Contrôle renforcé des centres de formation

  • Audit global du secteur par les inspections générales (IGAS, IGF)

Statistique :

70 % des candidats formés réussissent l’examen, contre 30 % sans formation.

Clarification entre taxis et VTC

L’un des axes centraux du projet de loi est de rétablir une séparation nette entre les taxis et les VTC, tant sur le plan juridique que sur le plan opérationnel. Si les deux modes de transport cohabitent depuis des années, leurs règles respectives sont souvent mal comprises, voire volontairement contournées par certains acteurs.

Cette réforme vise à mettre fin aux zones grises et à mieux faire respecter les prérogatives historiques des taxis, tout en encadrant strictement les pratiques autorisées pour les VTC.

📌 Ce que le projet de loi entend renforcer

  • Interdiction pour les VTC de se stationner durablement sur la voie publique en dehors d’une réservation.

  • Renforcement des contrôles pour éviter la maraude déguisée ou l’usage de signalétique trompeuse.

  • Responsabilisation des plateformes pour afficher clairement le type de service (taxi ou VTC), afin d’éviter toute confusion pour l’usager.

Pourquoi cette mesure est-elle importante ?
Pour les taxis, c’est une reconnaissance de leur rôle et de leurs obligations historiques. Pour les VTC, c’est une clarification du cadre dans lequel ils peuvent exercer sans risquer de sanctions. Pour le client, c’est une meilleure lisibilité de l’offre de transport.

Salle de formation VTC-Taxi

Impacts prévisibles pour les professionnels du secteur

La réforme annoncée ne se limite pas à des principes généraux. Elle va avoir des conséquences très concrètes pour l’ensemble des acteurs du secteur, que ce soit en termes de pratiques quotidiennes, d’investissements ou de conformité administrative.

Pour les chauffeurs VTC

➡️ Le métier de VTC va évoluer vers un cadre plus strict, mais aussi plus structuré.

Ce que vous devrez anticiper :

  • Mise à jour de votre statut juridique et fiscal

  • Vérification de la conformité de votre carte professionnelle (formation, inscription au registre)

  • Fin de la maraude électronique : adaptation de votre usage des plateformes

  • Risque accru de sanctions en cas d’infraction (amendes forfaitaires, suspension)

« Les chauffeurs devront être plus rigoureux, mais cela valorise aussi leur métier. »

Formateur chez Partners Formation

Pour les chauffeurs de taxi

📌 La réforme est perçue comme un rééquilibrage en leur faveur, notamment sur les sujets suivants :

  • Reconnaissance officielle de la maraude comme prérogative exclusive

  • Rappel de leurs droits à stationner sur la voie publique

  • Séparation renforcée entre leur offre et celle des VTC sur les applis

Pour tous les professionnels : un nouveau risque réglementaire

La réforme s’accompagne d’un renforcement des contrôles, notamment par :

  • des amendes forfaitaires délictuelles (AFD) pour l’exercice illégal,

  • des audits sur les plateformes et les chauffeurs,

  • une révision des conditions d’accès à la profession.

Statistique :

En mai 2025, plus de 800 amendes ont été dressées lors de contrôles ciblés VTC en Île-de-France.
(Source : Ministère de l’Intérieur)

Quel impact pour la formation professionnelle VTC ?

La réforme à venir va renforcer les exigences réglementaires et professionnelles autour du métier de VTC. Pour les futurs chauffeurs, cela signifie une chose : se former devient indispensable.

🎓 Pourquoi suivre une formation devient stratégique

Le projet de loi prévoit :

  • La suppression progressive des équivalences,

  • Des contrôles renforcés sur les cartes professionnelles,

  • Des obligations accrues sur la connaissance des règles (maraude, assurance, réservation).

🖼️ En vous formant dans un organisme sérieux, vous :

  • Apprenez à respecter les nouvelles règles (base, réservation…),

  • Préparez efficacement les épreuves (QCM + pratique),

  • Anticipez les futures obligations professionnelles (immatriculation, fiscalité…).

Vous souhaitez démarrer votre formation VTC ?

Nos sessions sont ouvertes et 100 % compatibles avec les exigences 2025.

Questions fréquentes sur la nouvelle loi VTC-Taxi

Non, le projet de loi doit être présenté à l’automne 2025. Certaines mesures (comme les amendes forfaitaires ou les contrôles renforcés) sont déjà appliquées, mais le texte complet n’a pas encore été adopté.

Oui, depuis l’arrêt de la Cour de cassation en juin 2025, la maraude électronique est clairement considérée comme illégale pour les VTC. Les plateformes sont censées s’y conformer dès maintenant.

Plus que jamais. Le projet de loi prévoit la fin des équivalences faciles et le renforcement des exigences. Se former dans un centre agréé est donc fortement recommandé.

Les sanctions peuvent aller de l’amende forfaitaire (jusqu’à 135 €) à la suspension de votre activité. Des contrôles ciblés sont déjà en cours dans plusieurs régions.

Oui, mais dans une logique de protection. La réforme vise à renforcer les droits des taxis (maraude, stationnement, tarification) et à éviter la confusion avec les VTC.

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